Partenariat fab lab et Linotec
Le Fab Lab de l’IUT & Linotec
janvier 13, 2017

Un Pare-Brise Révolutionnaire, un canular réussi

Linotec Pare Brise

L'information devait rester confidentielle mais elle a filtré dans un journal économique cette semaine. Alors les inventeurs de cette véritable révolution pour le marché de l'automobile et de la santé ont pris les devants pour ne pas se faire voler leur idée par une grande firme. Dans un entrefilet, on apprenait qu'un opticien français adossé à un industriel venait de déposer un process révolutionnaire pour adapter les pare-brise des voitures à la vue de leurs conducteurs. Et bien ces deux hommes sont originaires de Haute-Loire !

Il s'agit de l'opticien Pierre- Franck Linossier, bien connu au Puy, et de Pascal Audoin, le patron de la société Effiance à Fontannes, spécialisée dans l'injection plastique. "J'y réfléchis depuis des années suite à des remarques de nos clients" explique Pierre-Franck, "ils se plaignent de ne jamais avoir les bonnes lunettes en montant en voiture pour conduire, ils cherchent dans le vide-poche, la boite à gants… et en roulant c'est dangereux. Alors l'idée m'est venue tout simplement : et si le pare-brise devenait la lunette !".

PROCESS RÉVOLUTIONNAIRE

L'opticien s'est alors confié à son ami Pascal Audoin et les deux associés travaillent sur le projet depuis des mois. Ils viennent de mettre au point deux solutions pour les automobilistes qui portent lunettes ou lentilles. Cela concerne tout de même 74 % des français !

Soit ils pourront apposer un film plastique électrostatique sur le pare-brise, adapté à la correction du conducteur. Cette solution, peu coûteuse qui ferait du produit une sorte de consommable, serait plutôt adaptée pour les courts trajets comme un film de confort. Soit ils optent pour un pare-brise totalement révolutionnaire avec deux sortes de lentilles de silicone insérées dans le verre, réglables dans le temps pour suivre l'évolution de la correction. Il faudra alors compter de 20 à 30 % d'inflation sur le prix de base d'un pare-brise classique.

"C'est cela en fait notre invention qui va révolutionner le marché" dit Pierre- Franck conscient de l'importance de la découverte, "un système d'injection d'air et de silicone un peu à la manière des double ou triple vitrages que l'on vient tout juste de breveter à l'institut national de la propriété industrielle (INPI)".

Pierre-Franck Linossier a mené ces dernières semaines des discussions discrètes avec des industriels de l'automobile et des sous-traitants du marché. Il ne souhaite pas en dire plus mais d'après nos informations, plusieurs marques seraient vivement intéressées. Une des pistes de commercialisation pourrait également concerner le sport automobile. En effet, certains coureurs en rallye, malgré leur expérience, seraient écartés des compétitions en raison de problèmes de déficiences visuelles avec l'âge. "On a contacté certains pilotes qui courent sur le WRC et leurs écuries, c'est encore confidentiel mais ça les intéresse et on doit se revoir pour uneséance de test" dit Pierre Franck

Article du premier avril l'eveil de Haute-Loire

Article du 1er Avril 2013 paru dans le journal L'Eveil de Haute-Loire

PROJET D'USINE ET DE DRIVE

Vu l'enthousiasme, avec son associé industriel du Brivadois, les inventeurs viennent de décider de développer le brevet tous seuls et de passer à la production. Le montage financier est en cours mais l'idée serait de construire une usine assez légère avec un système de drive pour les voitures, relié directement à un magasin d'optique. Il serait alors possible de lancer une franchise. "Le principe est simple" explique M. Linossier : "le client passe chez son opticien. S'il une ordonnance de moins de trois ans, on lui refait un examen de vue, on prend les cotes de sa nouvelle correction. C'est télétransmis à l'usine qui fabrique le verre. Il ne reste plus au conducteur qu'à passer au drive pour se faire installer son film ou son pare-brise".

Les deux Altiligériens aimeraient bien un coup de pouce des élus et instances économiques de Haute- Loire pour installer leur première unité de fabrication au Puy dans les prochains mois. Ils veulent aller vite car le marché frémit fortement ces derniers jours, surtout depuis que l'idée a été éventée. Il ne reste plus qu'à lancer les derniers tests à grande échelle.

Julien BONNEFOY

Cet Article paru dans le journal L'Eveil de la Haute Loire le 1er Avril est bien évidement, vous l'aurez compris un canular